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Notre sélection de scénarios :

                 
 

 Remember that I've no choice.

BREATH OF LIFE :: THE EMERALD CITY :: Pioneer Square.
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le membre son message
Nastya Alzire Rojov

Nastya Alzire Rojov
Remember that I've no choice.  Empty16.08.16 18:40

G. Axl Chamberlain Nastya Alzire Rojov
Remember that I've no choice.
Statut + Privé.
Lieu +Bar du quartier
Date + Mi-août
Moment + Soirée
Météo +Pluvieux
Prévention -18 + Non
Intervention du PNJ +Non (+précisions)
Si c'est un souhait, direction les demandes.
Breath of Life + Tous droits réservés.
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Nastya Alzire Rojov

Nastya Alzire Rojov
Remember that I've no choice.  Empty16.08.16 19:04




"Remember that I have no choice."


Vie comme si tu devais mourir demain, apprend comme si tu devais vivre toujours - Gandhi


Si ma vie a été assez calme ces 6 derniers mois -enfin, aussi calme qu'elle puisse être-, la semaine qui vient de s'écouler a été très mouvementé. Il y a quelque temps, j'ai rencontré une bande de gars sur Link Seat qui prétendaient être des rebelles ukrainiens : même s'ils n'étaient pas là-bas, ils voulaient se battre et voir ce qu'ils pouvaient faire. Dans un élan de crédulité mais aussi par envie de discuter avec des gens, n'importe qui, j'ai accepté de les rencontrer et ils m'ont vite accepté avec eux. Même si c'était étrange, je n'ai pas cherché à comprendre et j'ai vivement dit oui. Mais rapidement, les choses ont dégénéré : je me suis rendu compte qu'ils avaient en réalité un réseau de trafiquant de je ne sais quoi, et qu'ils avaient simplement besoin de moi comme passe-passe. Et j'ai découvert ça quelques minutes avant que le FBI ne débarque dans la maison où nous nous trouvions. Alors que je prenais mes jambes à mon cou, fuyant un agent, je m'imaginais déjà devoir repartir d'où je viens, malgré les efforts de mes parents. Cependant, je suis tombée sur Sawyer : un agent du FBI, certes, mais il a été très gentil avec moi. Il n'a pas cherché à me renvoyer où que ce soit et au contraire, il a été très concilient. Même si je lui suis très reconnaissante, je ne lui fais pas encore assez confiance pour me confier à lui : et pourtant, j'en aurait bien besoin maintenant. Pietro, le "chef" de l'organisation, m'a retrouvé. J'ai eu beau partir des foyers où j'avais l'habitude d'aller, il ne lui a pas fallu longtemps pour mettre la main sur moi. Visiblement, il a besoin d'un "dernier service" avant de me laisser tranquille ou même mieux, je me lâche tout en m'aidant à m'en sortir ici. Même si la formulation prenait la forme d'une question, ce n'en était absolument pas une. Je n'ai pas le choix, je vais devoir faire ce qu'il veut.

"Nastya, met ça et m'emmerde pas". Clairement, il me prend pour une traîné ou quoi ? Je sais que ce n'est pas ce que je suis, mais il semble croire le contraire. "Dégage Pietro. J'ai accepté ton plan foireux mais il est hors de question que je sorte comme ça." Je n'ai pas l'intention de céder, et je pense qu'il comprend le message. Il me montre alors une armoire avec des fringues de femmes : à qui peuvent-ils bien appartenir ? J'aurais tout le temps d'y réfléchir plus tard, pour maintenant je dois m'habiller, m'apprêter. Je ne me suis pas faîte "jolie" depuis si longtemps que j'ai presque oublié comment on fait. En Ukraine j'étais trop occupée à me battre pour me maquiller et ici j'ai déjà du mal à trouver de quoi manger alors les fringues. Une fois prête, je me regarde dans le miroir un instant avant de me parler à moi-même : "Tu te rends compte de ce que tu vas faire Nastya ? Draguer un mec pour que Pietro et sa bande lui fasse je ne sais quoi ?" J'ai l'impression d'être quelqu'un d'horrible, je me dégoûte moi même. Mais si je ne le fais pas, je ne verrais peut-être plus le jour alors sans réfléchir, je sors de la maison pour suivre Pietro dans la voiture.

J'arrive devant un bar assez branché je pense, à vrai dire je n'en sais rien. Pietro m'a expliqué une dernière fois le plan dans la voiture : je dois me débrouiller pour emmener le gars de la photo à l'arrière du bar et après, ma mission s'arrête. J'ai bien observé le type : il a une barbe et de très beaux yeux. Je ne devrais pas avoir trop de mal à le retrouver dans le bar. Une fois devant, je prend une grande respiration et j'entre. Je me dirige très vite vers le bar histoire d'analyser l'espace : ce n'est pas compliqué, il est au bar entouré de deux pimbêches. Visiblement, il est déjà occupé avec ses groupies. Je commande alors un verre, quelque chose de fort pour prendre du courage. Une fois mon premier verre fini, j'en reprend un deuxième, mais cette fois-ci pour quelque chose d'autre. Je regarde du coin de l'oeil l'homme au bar, et dès que les filles partent, je me lève pour mettre au point mon "plan". Il n'y a que quelques mètres entre nous, mais un stresse prend le temps de m'envahir : j'ai peur de ce que je suis en train de faire, de la personne que je deviens en suivant Pietro. Mais je n'ai pas le choix, je me répète ça une dernière fois et j'y vais. Je suis à quelques pieds de l'homme et en passant devant lui, je fais semblant de trébucher, versant quelques gouttes de mon verre par terre et me retrouvant appuyer contre son épaule pour me retenir. Je me concentre pour ne pas avoir un accent trop prononcé et d'une voix exagérément haut perché, je répond vite : "Oh ! Excusez-moi, je ne regardais pas où j'allais." Je me redresse, remettant ma robe en place avant de lui sourire. Je n'ai jamais été aussi fausse de toute ma vie et je me dégoûte vraiment. "Je ne suis pas si maladroite d'habitude. Mais mon verre est vide maintenant, il m'en faut un autre !" Je viens m'asseoir à côté de ma cible sans attendre qu'il me le propose et je montre mon verre vide au serveur pour en avoir un nouveau : heureusement que Pietro m'a donné de quoi payer. Je me retourne ensuite vers l'homme. Pietro m'a dit comment il s'appelait, mais j'ai peur qu'en mettant un nom sur son visage je ne puisse plus avancer. Alors j'ajoute sans réfléchir : "Je m'appelle Alzire, enchanté. Et encore désolée d'être tombé sur vous". Je dois avoir l'air d'une idiote avec mon sourire à deux balles mais j'espère que si j'opte pour un air de fille facile, il se laissera avoir plus facilement.

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Dernière édition par Nastya Alzire Rojov le 04.09.16 21:40, édité 2 fois
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G. Axl Chamberlain

G. Axl Chamberlain
Remember that I've no choice.  Empty17.08.16 20:16


Remember that I've no choice.
nastya &axl


« Chamberlain ! Dans mon bureau, et que ça saute ! ». A peine avais-je passé le pas de la porte de l’ascenseur, sifflotant tout gaiement, que mon boss me remettait déjà à l’ordre. A croire qu’il n’attendait que ça. Ayant conscience que ces derniers jours avaient été plutôt sensibles, je me dirigeais donc tout docilement vers son bureau, toquant même avant de rentrer, alors que normalement, je rentrais sans frapper. Comme si j’étais chez moi. Dès qu’il me fit signe, je pris place en face de lui, posant mes mains sur mes genoux, ne le lâchant pas du regard. Le défiant. Avant de se mettre à vomir tout ce qu’il avait sur le cœur, il commença à tripoter un bonbon dans son emballage qu’il prit dans son tiroir. Il n’y avait rien de plus énervant. Patiemment, j’attendis. Du moins, en façade. Intérieurement je bouillonnais de partout. « Qu’est-ce que t’as encore été faire ? », il secoua la tête, comme s’il était désolé pour moi. « Décidément, tu es intraitable, Chamberlain. Ce n’est pas la première fois que je dois te rappeler quelques règles, et pourtant, tu continues à en faire qu’à ta tête » Je restais silencieux, n’écoutant que d’une oreille, comme à mon habitude. Ce n’était que du charabia de bureaucrate. Il n’en savait rien de comment on devait faire notre boulot. Lui, il passait juste ses journées à se goinfrer, à regarder Seattle se dresser sous ses yeux, tout en se grattant son gros ventre. Il n’y avait pas de quoi faire le beau ni d’en être fier. J’haussais tout simplement les épaules, sachant pertinemment que ce simple geste allait le faire grimper au plafond. Il se pencha vers moi, transpirant dans ses habits trop serrés pour sa corpulence, le visage virant au rouge. Depuis quinze minutes que j’étais là, il osa finalement me regarder dans les yeux. « Vingt-deux ans, merde. Qu’est-ce qui t’as pris de l’amener sur le lieu d’une enquête, et dans un quartier malfamé qui plus est ? Estime toi heureux que sa blessure n’est que superficielle … » Il allait la fermer, à la fin ? Je savais très bien que cette fois-ci j’avais dépassé les bornes, que ce qui s’était passé était entièrement de ma faute, mais de là à perdre son temps à me le dire … alors que j’aurais pu continuer à faire mes petites affaires tranquillement … « J’attends une réponse ». Il tripotait toujours son paquet de bonbon. Mon regard noir se posa sur celui-ci, avant de revenir sur mon supérieur. Je levai les mains au ciel, paume vers lui, comme les footballeurs pris en faute. « Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Vous auriez préféré que je lui mette un collier et une laisse ? Que je le promène comme un petit toutou ? C’est LUI qui a insisté qu’on se rendre sur place. LUI. PAS MOI. Je crois que j’ai déjà assez de boulot comme ça pour ne pas devoir surveillé H24 un gamin à la con en manque de sensation forte . Je me posais en arrière, croisant les bras, un lueur assassine dans le regard. Il fit de même, ne lâchant pas d’un pouce son bonbon. Tu vas le bouffer oui ou merde ? Il soupira et il déglutit, se préparant à prononcer des mots qu’il ne voulait pas.

Et c’est comme a que je m’étais retrouvé ici. Accoudé au bar, un verre de double whisky dans la main, et deux pimbêches à me faire la cour. Je levais les yeux. Autant cela ne me dérangeait pas plus que temps, mais ce soir, je n’avais juste pas la tête à m’amuser. Certes, j’étais surtout sorti pour mes changer les idées, mais ce n’étaient pas elle, avec leur ceinture en guise d’habillement, qui allaient me satisfaire. Pendant qu’elles rabâchaient je ne sais pas trop, je n’écoutais pas, je repensais au déroulement de la journée, et celle d’il y a deux jours. Ou tout avait basculé.  Je vidais mon verre d’un trait, avant d’en reprendre un autre, tandis que les deux autres s’étaient éclipsés. Certainement rajouter une couche de plus sur leur fond de teint. Quelque chose, ou plutôt quelqu’un, me fit légèrement basculer. Je fronçais les sourcils, me retournant, prêt à lui sauter dessus que mon visage rencontra celui d’une jeune femme, très jeune femme, rousse, qui avait l’air tout aussi surpris que moi. Je la fis basculer pour qu’elle reprenne l’équilibre sur ses deux pieds, sans avoir besoin d’appui, quand je failli lui faire une remarque. Elle fut plus rapide que moi. Je la regardais d’un œil mauvais déblatérer ses jérémiades, d’une voix trop aiguë à mon goût. Je levai les yeux au ciel, me demandant ce qui allait être pire. D’un revers de la main, je la fis taire. « C’est bon, n’en rajoute pas trop non plus. Tu risques d’être moins crédible », répondis-je, un sourire moqueur aux lèvres. « Et la prochaine fois, fais attention ! ». Sans rien rajouter, je me retournais, faisant signe au barman de me ramener un autre verre. Elle s’assied à mes côtés. Coriace la petite. Je lui jette un coup d’œil. « T’as qu’à te le payer toute seule ton verre ». Je remets en place mes cheveux, simple tic, avant de boire une longue gorgée de whisky. Il m’en faudra plus qu’un pour venir à bout de cette journée. Soupirant, je me retournais pour de bon vers elle. « Axl », dis-je en grommelant, cherchant le bon moyen pour m’éclipser d’ici ou pour la faire fuir, tout simplement. Je balayais à nouveau son excuse d’un geste de la main. L’alcool aidant, parce que oui, ce n’était certainement pas mon premier verre, je me penchais vers elle, mon visage tout près du sien. Je lui chuchotais à l’oreille. « Bon, la gamine, tu veux quoi ? Tu ne crois pas que j’suis un peu trop vieux ? Va faire mumuse avec tes copains de la maternelle la prochaine fois ». De mauvaise humeur, moi ? Non, jamais.


AVENGEDINCHAINS


Dernière édition par G. Axl Chamberlain le 25.08.16 20:38, édité 2 fois
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Nastya Alzire Rojov

Nastya Alzire Rojov
Remember that I've no choice.  Empty17.08.16 21:53




"Remember that I have no choice."


Vie comme si tu devais mourir demain, apprend comme si tu devais vivre toujours - Gandhi


Depuis que je suis assise au bar, j'observe l'homme que je suis sensée faire sortir par la porte de secours. Comment vais-je bien pouvoir le convaincre de me suivre ? Pietro m'avait proposé une "pilule magique" mais il était hors de question que je drogue qui que ce soit. J'ai déjà bien assez peur de ce qu'ils vont lui faire, alors je ne veux pas avoir encore plus à me reprocher après. J'ai mal, vraiment mal à l'intérieur : un peu comme ces sensations qu'on peut connaître plus petit quand on vole des sous dans le porte-monnaie de notre mère pour acheter un jouet. Sauf que cette fois-ci, le jouet en question est un homme, un vrai, qui risque de passer un sale quart d'heure alors ma peine est décupler comme je ne l'aurais jamais cru possible. Une fois mon verre avalé, j'essaye de regrouper tout le courage que je peux avoir et je m'élance avec pour première idée de le draguer : je n'ai jamais fais ça à vrai dire, c'est une première. Je sortais depuis si longtemps avec Vladimir que je n'en ai pas eu l'occasion alors les seuls techniques que j'ai viennent de films. C'est stupide Nastya, vraiment stupide. Le fameux "je renverse mon verre sur toi alors je m'en reprend un" devrais marcher... Non ? Mais quand j'exécute mon idée, je me rend vite compte que l'homme n'est pas des plus commode. Il me lance un regard noir quand j'arrive sur lui comme une pimbêche mais je ne me laisse pas déconcentrer. Après tout, autant aller à fond dans mon rôle puisqu'il ne me reverra sûrement jamais. Je l'espère du moins. "Je suis très maladroite, je n'y peux rien" Je passe ma main dans mes cheveux, ça peut peut-être aller avec le style. Il ajoute que mon verre, je n'ai qu'à me le payer toute seule. Ok, la situation est plutôt clair : il est de mauvais poil ou alors c'est juste un con. Je sais que j'ai l'air d'une idiote aussi, mais pour ma défense ce n'est qu'un rôle, je ne suis pas sur qu'il soit en train d'en jouer un lui. Alors que j'aurais dû me la jouer fille facile encore, je marmonne en récupérant mon verre que le barman me tend : "Je n'ai jamais attendu après qui que ce soit pour me payer un verre". J'avale vite une gorgée, espérant qu'il n'est pas fait attention à ce que je disais. Je reprend mon sourire et m'assure de toujours faire attention à mon accent qui doit s'entendre le moins possible. Le fameux Axl se présente enfin à moi et j'ai comme un éclair qui me passe par la tête et je demande, trop enthousiaste à mon goût : "Axl comme Axl Rose ?" Je pense que j'ai encore raté une occasion de me taire. Je ne suis pas sur que les Guns soit un groupe phare pour le genre de fille qu'il drague en général. Je me rattrape en ajoutant innocemment : "Je me demande toujours ce que Stephanie Seymour pouvait bien lui trouver" Pour le coup, ce n'est pas complètement faux : c'est un super chanteur et je l'adore aussi bien dans les Guns qu'avec AC/DC mais il faut bien avouer qu'il n'a rien de très.. Attirant sinon. Je termine ma phrase en avalant la fin de mon verre. Je n'ai pas bu depuis très longtemps alors ma tête commence déjà à tourner. Je devrais peut-être arrêter : si je dois trouver le moyen de le faire sortir je devrais avoir toute ma tête. Quand il se penche vers moi, son visage proche du mien, je ne peux pas m'empêcher de me focaliser sur l'odeur d'éthanol qui se fraye un chemin jusqu'à mon nez. Il n'en est visiblement pas à son premier verre non plus. Quand j'écoute ce qu'il me raconte, je me demande sur quel abruti j'ai bien pu tomber. Personne ne mérite de finir avec Pietro et sa bande, mais il devrait quand même être remis à sa place de temps en temps le papy : il se prend pour qui pour me parler comme ça ? Et il me donne quel âge d'ailleurs ? Il me faut quelques secondes pour éviter de lui répondre d'aller se faire foutre, mais j'arrive à me reprendre et je lui répond doucement : "Pas de copain ce soir, ils sont déjà parti se coucher. Alors je cherche un homme, un vrai." Et j'ajoute, me reculant pour mettre mes cheveux en arrière : "Je me suis peut-être trompée de bar après tout." S'il ne cède toujours pas, il remontera un peu dans mon estime je pense. Comment peut-on avoir assez peu d'estime de soi pour vouloir s'envoyer en l'air avec une fille comme moi ? Enfin avec le genre de fille pour laquelle je me fait passer. Mais après tout, ce n'est qu'un homme et la plupart d'entre eux réfléchissent avec ce qu'ils ont dans le caleçon alors pourquoi pas tenter le coup. Il faut quand même que je réfléchisse à un plan B. J'aurais du regarder sur internet avant : comment persuader quelqu'un de sortir par la porte de derrière d'un bar ? Et d'un coup, je ne pense plus à comment le faire sortir mais plutôt à ce qui l'attend dehors. Ce mec ne sait pas ce qui l'attend, et moi non plus finalement. Mais j'espère du plus profond de mon coeur qu'il sait se défendre parce que j'imagine mal Pietro lui proposer un thé. Dans ma tête, des images se bousculent et je ne peux plus regarder Axl sans voir des tâches de sang sur son visage ou un genoux cassé je ne sais comment. J'ai envie de vomir, au propre comme au figuré. Trop d'alcool, ce n'était peut être pas une si bonne idée. "Je crois que je ne me sens pas bien" Je passe ma main devant ma bouche. Ne vomis pas sur lui Nastya, ne lui vomis pas dessus.

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Dernière édition par Nastya Alzire Rojov le 04.09.16 21:44, édité 1 fois
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G. Axl Chamberlain

G. Axl Chamberlain
Remember that I've no choice.  Empty21.08.16 13:09


Remember that I've no choice.
nastya &axl


Je l’écoutais se justifier tant bien que mal, un sourire moqueur aux coins des lèvres, sans sur enchérir pour autant. Pas le temps de gaspiller mon énergie pour si peu. D’ailleurs, je ne l’écoutais qu’à moitié, sirotant tranquillement mon verre, alors qu’elle était assise à côté de moi. Coriace la petite. Malgré mon ton désagréable, qui aurait dû lui faire comprendre de me foutre la paix, elle s’était tout de même installée là, alors qu’il y avait d’autres places disponibles, et d’autres hommes aussi. Je savais que j’avais un certain charme fou, avec lequel je jouais assez souvent, en profitant du mieux que je le pouvais, mais là, je n’étais tout simplement pas d’humeur. Peut-être qu’un autre soir aurait mieux marché pour elle. Ce n’était tout simplement pas le bon soir ni le bon moment. Je soupirais, me tournant vers elle. « Oui, comme Axl Rose », je levais les yeux au ciel, maudissant mes parents d’avoir choisi ce prénom. Pas que je ne l’aimais pas ni que je n’aimais pas les Guns ‘n’ Roses – c’était d’ailleurs un de mes styles de musique favoris – mais entendre toujours la même rengaine, au bout d’un moment, ça devenait plus que chiant. La mauvaise humeur de la journée n’aidait pas, je poursuivis. « T’en a d’autres des questions idiotes du genre ? » avant de me retourner, contemplant les bouteilles alignées derrière le bar. Tout compte fait, je n’aurais jamais dû sortir, ni venir là. J’aurais été tellement mieux chez moi, seul, sans personne pour venir me casser les pieds. Toutefois, j’avais eu besoin de me détendre, de me calmer, sinon j’aurais aussi été capable de retourner au boulot pour casser la gueule à mon patron. Et ça, il fallait que je l’évite à tout prix. Elle continua sur sa lancée et je fis de même, me montrant de plus en plus maussade, sans que rien ne change. Elle restait là, à tester mes limites, qui arriveront bientôt au bout. Je fronçais un sourcil, la regardant dans les yeux, essayant d’y lire à travers. J’étais plutôt bon normalement à ce jeu, mais pas ce soir. J’étais trop tourné sur mes problèmes pour pouvoir réussir à entrevoir les arrière-pensées des gens. Je me mis à ricaner. « A cet heure-ci ? Elle ne doit pas être très enrichissante leur vie s’ils vont déjà se coucher maintenant. Ma pauvre », dis-je ironiquement. Je me tins ensuite bien droit, étant conscient de mon charme, et surtout de ma chemise, qui malgré tout, soulignait à la perfection mes muscles. Je me penchais à nouveau vers elle, effleurant cette fois-ci ses lèvres avec les miennes, avant de lui murmurer. « Je suis bel et bien un vrai homme, mais, gamine, t’as juste oublié un petit détail », je m’interrompis, en posant sa main sur sa cuisse, et laissant un silence s’installer entre nous, avant de poursuivre. « Un vrai homme ne s’intéresse pas au genre de filles comme toi. Il veut une vraie femme, pas une … fille tout juste sortie de la puberté ». Je repris ma place, tout en continuant à l’observer. « Je ne suis pas dupe, alors, petit conseil, va te chercher une autre victime. Si ton but est de finir dans mon lit, ce n’est pas ce soir que tu y arriveras ». Un autre jour, elle aurait peut-être réussi. Mauvais timing. Mais ça, elle n’était pas censée le savoir. Soudainement, elle devint livide, son regard disparaissant derrière ses yeux. J’agitais les mains devant elle. « Hou hou, la gamine, t’es avec nous là ? » Pas de réponse. J’arrêtais de gesticuler pour rien et commandais un verre d’eau, que j’allais lui balancer à la figure, pour la refaire venir parmi nous, quand elle sembla enfin se réveiller. Le simple fait de la voir poser la main devant la bouche juste avant de dire qu’elle ne se sentait pas bien me fit grimacer. Plusieurs options s’offraient à moi. Soit là laisser se démerder, en même temps, si elle ne supportait pas l’alcool, elle n’avait qu’à pas boire tout en changeant de place pour ne pas être en première ligne. Ou l’aider. Ce choisit cette dernière. Je connaissais assez bien le fonctionnement d’un homme, et vu son état, elle allait se faire bouffer toute crue par le premier venu. Et même si je ne l’appréciais pas vraiment, je ne le souhaitais à personne. Je me levai donc, mon ma chemise se levant légèrement, dévoilant la crosse de mon pistolet, avant de la remettre à sa place, et je posais ma main sur son épaule. La morale se serait pour plus tard. De l’autre main, je lui pris le bras et je la guidais aux toilettes, en silence. Je m’arrêtais devant celle des filles. Hors de question que je rentre là-dedans. Je la lâchais, croisant les bras. Heureusement, elle avait tenu bon jusqsu’à présent. « Ne compte pas sur moi pour que je t’accompagne et que je tienne les cheveux. Je t’attends là si tu veux, au cas où … » Ou cas ou quelqu’un voudrait justement profiter de sa faiblesse. Je croisais les bras m'adossant au mur en face.

AVENGEDINCHAINS


Dernière édition par G. Axl Chamberlain le 25.08.16 20:40, édité 1 fois
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Nastya Alzire Rojov

Nastya Alzire Rojov
Remember that I've no choice.  Empty21.08.16 15:44




"Remember that I have no choice."


Vie comme si tu devais mourir demain, apprend comme si tu devais vivre toujours - Gandhi


Plus j'avance et moins je suis sur de la "technique" pour laquelle j'ai opté. Je m'étais dis qu'en passant pour une fille facile, j'arriverai à convaincre n'importe quel mec. Comme je n'avais aucune information, sauf le prénom Axl, je ne pouvais pas réfléchir à autre chose mais j'aurais peut-être dû. L'homme en face de moi à l'air complètement indifférent au numéro que je suis en train de jouer ce qui m'embête un peu. Enfin je me fiche royalement de ne pas lui plaire ou je ne sais quoi, c'est simplement que pour l'emmener dehors, ça risque d'être un peu plus compliqué que prévu. Et mon dieu, ce qu'il est désagréable ! Il devrait se trouver une femme ou un petit chien pour être plus sympa : j'ai hâte que toute cette mascarade soit terminée parce que je lui enverrai bien mon verre à la figure là. "Non promis, plus de question idiote". Je lui répond en levant les yeux au ciel, avec un léger ton sarcastique qui casse un peu avec le côté nunuche que je me donne depuis tout à l'heure. Mais je n'ai jamais dis que j'étais une bonne actrice, bien au contraire alors s'il continu comme ça je finirai par ne plus avoir aucun remord à le confier à Pietro. Alors quand il commence à se la jouer homme trop mature pour une gamine, je boue intérieurement : je suis "juste sortie de la puberté" mais pour venir poser sa main sur ma cuisse, ça va ? Quand je sens sa peau en contact sur la mienne, j'attrape rapidement sa main pour l'enlever avant d'ajouter, d'un ton moins nié : "Sauf que les vraies femmes ne s'intéresse pas aux pauvres types qui passent leurs soirées dans des bars miteux à s'enfiler des verres comme si c'était de l'eau." J'ai envie de l'étrangler maintenant, c'est officiel. Il n'imagine même pas une seule seconde ce que j'ai pu vivre : j'ai sûrement connu plus de chose du haut de mes vingts ans qu'aucune de ses "femmes" ne verra en une vie. Alors finir dans son lit, non merci et pour rien au monde ! Plus je vois rouge et plus mon estomac se met à tourner dans tous les sens, je commence à avoir mal à la tête et les verres que j'ai bu me reviennent à l'esprit. Je n'ai pas eu une goutte d'alcool depuis bien longtemps, je ne suis pas sur que mon foie apprécie ce revirement de situation un peu trop soudain. Quand je vois une main s'agiter devant mon visage, celle d'Axl, je met rapidement la mienne devant ma bouche. Je vais vomir et même si l'idée de me lâcher sur lui me tente, Pietro risque de m'en faire voir de toutes les couleurs si je fais foirer l'opération. Donc quand Axl se lève pour m'aider à rejoindre les toilettes, je me laisse faire sans rechigner. Mais... Mais c'est quoi ça ? Je rêve ou je viens de voir la crosse d'un pistolet ? Mes yeux s'agrandissent de surprise, mais je peur aussi. Qui est-il merde ? S'il est flic ou je ne sais quoi, je tuerai Pietro de mes propres mains pour m'avoir fourré là-dedans. Je suis presque paralysée sur place quand il m'attrape le bras et m’emmène vers les toilettes des femmes. Je ne parle pas, et je suis sûrement encore plus blanche que toute à l'heure. Même sa réflexion sur le fait qu'il ne me tiendra pas les cheveux ne me fais rien : j'entre simplement dans la petite pièce et après avoir fermé la porte, je me met face au miroir. Je ne reconnais pas la personne que je vois mais je sens des larmes couler qui elles sont bien trop familières. Je n'ai plus envie de vomir, mon estomac est trop serré pour ça je pense. Qu'est ce que je fais maintenant ? J'ai remarqué en passant que la porte de secours pour passer derrière le bar est juste à côté alors j'étudie les options qui se présentent à moi : soit j'emmène un homme à l'abattoir soit
je pars en courant le plus vite possible et je pris pour que Pietro et les autres ne remettent jamais les mains sur moi. Avec un peu de chance, comme il est armé, il se défendra peut-être ? D'un coup de manche j'essuie les larmes sur mes joues et je prend une grande inspiration avant de sortir. Il est toujours là, adossé au mur : pourquoi il est resté d'ailleurs ? Il est clair que je le fais plus que chier depuis tout à l'heure, il aurait très bien pu se tirer et me laisser dans ma merde : après tout, je l'aurais bien mérité. "Il faut que j'aille prendre l'air deux minutes, viens avec moi s'il te plaît" Ma voix tremble il me semble, je n'ai aucune confiance en ce que je fais mais les mots sont sortis de ma bouche sans passer par mon cerveau. Je dois le faire, je dois aller jusqu'au bout pour être enfin tranquille. J'ai un regard suppliant, j'ai l'impression d'être un petit chien qu'on abandonne dans une forêt. Je n'attend pas sa réponse, il va sûrement râler ou alors il ne voudra juste pas me suivre, alors j'attrape son bras pour le tirer avec moi à l'extérieur. L'air frais me fait du bien : mon mal de ventre est parti mais il est remplacé par un sentiment assez indescriptible, entre la peur et le dégoût. "Je.. Juste une minute s'il te plait." Je n'arrive plus à contrôler mon accent qui est vraiment très prononcé maintenant. Je passe ma main dans mes cheveux, les poussant en arrière. Mon regard oscille entre l'homme à côté de moi et l'entrée de la ruelle dans laquelle nous nous trouvons et par où Pietro devrait arriver d'une minute à l'autre. Il m'a dit qu'il saurait quand j'aurais réussi ma parti du plan, j'ignore comment mais je lui fais confiance pour ça. Tout se mélange dans ma tête : je n'ai jamais voulu ça, quelque chose d'aussi compliqué et horrible à la fois. J'ai l'impression que des larmes coulent à nouveau sur mes joues et je tremble, je tremble de tout mon être. C'est trop, même pour moi c'est bien trop. "Я не можу, Я не можу (YA ne mozhu - Je ne peux pas, je ne peux pas)", marmonnais-je avant de me mettre face à Axl, la panique visible sur mon visage. "J'peux pas, je peux pas faire ça. Désolée, désolée..." Je m'embrouille dans mes paroles, je ne suis pas sur que tout soit compréhensible, mais il doit se tirer de là et le plus vite possible. "Axl tu dois partir, vite s'il te plait." Je ne dis pas pourquoi, ni comment : je suis trop focalisée sur la voix de Pietro que j'entend à quelques pas de nous.

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Dernière édition par Nastya Alzire Rojov le 04.09.16 21:46, édité 1 fois
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G. Axl Chamberlain

G. Axl Chamberlain
Remember that I've no choice.  Empty25.08.16 20:41


Remember that I've no choice.
nastya &axl


Moins de dix minutes plus tard, elle était déjà revenue. Pour ma part, je n’avais pas eu le temps de bouger d’un pouce. J’avais hésité un court instant d’aller lui chercher un verre d’eau, qui lui ferait le plus grand bien, avant de m’en abstenir. Quand on ne supporte pas l’alcool, soit on ne boit pas, soit on assume. Malgré mon animosité envers elle, elle ne lâchait décidément pas l’affaire, revenant sans cesse à la charge. D’ailleurs, je ne saurais dire pourquoi, mais je n’avais rien fait non plus pour m’en éloigner. Je l’avais tout simplement attendue, sans aucune raison. Peut-être le sixième sens qui se mettait en branle, mais je n’avais pas cette sensation de picotement sur tout le corps. Toutefois, il y avait quelque chose de louche, et je pouvais lui laisser le bénéfice du doute. De toute façon, elle ne faisait pas le poids avec moi, et si elle insisterai encore plus pour aller plus loin, je lui ferais bien comprendre que je n’étais pas intéressé et je la planterais là. « Il faut que j’aille prendre l’air deux minutes, viens avec moi s’il-te-plaît ». Sa question formulée comme un ordre me surpris. Voilà qu’elle me prenait pour son petit toutou à présent. En même temps, prendre de l’air, ça ne me ferait pas de mal non plus, et au moins, je pourrais en griller une. Le manque de nicotine se faisait gentiment sentir. Pesant le pour et le contre, avant de répondre, elle me prit le bras et m’entraîna à l’extérieur. Je ne fis aucun commentaire, ne trouvant rien de gentil à dire. Je m’arrêtais de me dire de lui laisser une deuxième chance. Juste une petite. Dès que je fus dehors, je regardais par principe les alentours, avant de sortir mon paquet de cigarette et de m’en allumant une, tendant le paquet vers elle. « Tu en veux une ? » C’est à ce moment –là que je remarquais son visage. Il était blême. Et ses yeux. Depuis longtemps je n’avais plus vu autant de terreur, d’angoisse. Il y avait effectivement aiguille sous roche, ou alors elle ne m’avait pas dit sur son état de santé. Dès que je vis qu’elle tremblait de tout son corps, au bord de l’explosion de larmes, je fis quelque chose que jamais je n’aurais cru capable. Je la pris tout simplement dans mes bras, tout contre moi, posant ma main dans ses cheveux, chuchotant à son oreille, essayant de la calmer. « Hey, Nastya, qu’est-ce qu’il se passe ? Tu sais, tu peux me le dire ». Même si on ne se connaissait pas. Les mots qui sortaient de sa bouche n’avaient ni queue ni tête, et instinctivement je me mis à regarder partout. La ruelle était plutôt sombre, se trouvant à l’arrière du bar. Il n’y avait quasiment aucun passage. « Axl, tu dois partir, vite, s’il-te-plaît ». C’était dit sur un ton insistant. Je la regardais, captant son regard, essayant les larmes qui avaient coulé sur sa joue. Parle merde. J’avais envie de la secouer, mais je ne devais pas la brusquer. Je répétais, très calmement et lentement, presque à en faire peur, la tenant fermement par les épaules. « Qu’est-ce qui se passe ?! » Je n’eus pas besoin d’attendre une quelconque réponse. Un coup de feu fusa. La balle effleuré mon flanc gauche, et je n’avais même pas besoin de contrôler. Je connaissais l’effet d’une blessure par balle, et effectivement, la balle avait emporté avec elle de la chair. Le sang commençait déjà à s’introduire dans le tissu de mon t-shirt. Grimaçant, je plaquais une main, pour compresser du mieux que je le pouvais, en attendant de trouver un meilleur moyen, et de l’autre, je sortis en une seconde mon arme, et tirais. Touché coulé. La balle traversa la jambe de mon agresseur, qui s’écroula comme une merde au sol, geignant comme une petite fille. Un sourire narquois se dessina sur mes lèvres, malgré la situation. « Tu fais moins la maline maintenant, hein ? » Sauf que j’étais en minorité, autre le type que j’avais mis à terre, il y en avait deux autres, dont un qui souriait, lui aussi, et qui donnait l’impression d’être le leader. D’un geste vif, j’écartais Nastya et la poussais derrière moi. Faible comme protection, mais au moins, elle n’était pas dans la ligne de mire. Scrutant le moindre mouvement, gardant mon arme dans leur direction, je me penchais et pris mon arme de secours, sur ma cheville, que je tendis à la jeune fille. « Tiens. Au cas où. »  L’idée qu’elle la pointerait sur moi me traversa l’esprit, mais, au fond de moi, et après avoir vu la terreur dans ses yeux, je sus qu’elle n’allait rien faire de tel. Je reportais toute mon attention sur les deux lascars, qui s’était rapproché entre temps, nous regardant en chien de faïence. Je ne voulais tuer personne. Mais là, en l’occurrence, c’était eux ou moi. Le choix fit vite fait. Je tirais.

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Nastya Alzire Rojov

Nastya Alzire Rojov
Remember that I've no choice.  Empty30.08.16 12:35




"Remember that I have no choice."


Vie comme si tu devais mourir demain, apprend comme si tu devais vivre toujours - Gandhi


Ma question n'attendais pas vraiment de réponse, alors j'attrape de bras d'Axl et je le tire à l'extérieur. Pour tout dire, j'ai un peu peur qu'il m'envoie balader et qu'il retourne s'asseoir au bar, mais étonnement il n'en est rien : il me suis sans rien dire. Quand il sort un paquet de cigarette, je comprend qu'il avait juste un besoin de nicotine qui tombait bien avec mon "mal de ventre". J'ai mal, très mal au ventre, mais finalement ce n'est pas l'alcool : j'ai une sorte de boule dans le bas de l'estomac à cause de ce que je suis en train de faire, à cause de l'endroit où je suis et avec qui. D'une minute à l'autre, Pietro sera là et je ne pourrais plus rien faire. Quand l'homme à côté de moi me propose une cigarette, je hoche nerveusement la tête de gauche à droite. Même si ça me ferait sûrement du bien pour me calmer, mes mains tremblent trop pour tenir quoi que ce soit. Tout se mélange dans ma tête, et je pense qu'Axl s'en rend compte : pour la première fois depuis le début de la soirée, ce dernier ne me regard pas avec mépris mais plus avec compassion. Quand je sens sa main m'attraper, j'ai dans un premier temps peur qu'il me repousse mais au contraire, il m'attire contre lui. Je l'entend murmurer des mots à mon oreille pour me réconforter et je pose alors mon front contre son torse, refoulant quelques larmes. Je ne sais pas pourquoi il fait ça, je n'ai plus l'impression d'avoir ce connard suffisant de tout à l'heure, ce qui n'arrange rien à mon état. Je lève simplement les yeux, le suppliant -mais d'un ton ferme- de partir. Je ne supporterai pas d'avoir sa mort sur la conscience alors je lui dis simplement de s'enfuir vite ! "Je suis désolée Axl, je n'voul..." Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'un coup de feu résonne dans la petite ruelle. Le temps que je ne réalise ce qu'il venait de se passer, un liquide rouge s'échappe du tee-shirt d'Axl : merde, il a été touché ! Instinctivement, je passe ma main par dessus la sienne pour l'aider à compresser : un des rares avantages à avoir connu la guerre, c'est que je maîtrise les "premiers secours" de ce genre. Je n'ai pas le temps de lui demander quelque chose qu'il dégaine l'arme que j'avais vu plus tôt et il tire une balle qui pénètre la cuisse du gars. Je le connais, il fait parti de la bande. Quand je le vois s'effondrer, je me dis qu'Axl a une chance de partir mais c'est à ce moment que Pietro et son bras droit arrive également : ils sont tous les deux armés. D'un coup de main, Axl me pousse derrière lui, comme pour me protéger. J'attrape également l'arme qu'il me tend, de ma main rouge de son sang. Je suis un monstre, c'est de ma faute s'il se retrouve là et s'il ne rentre pas chez lui ce soir, je ne pourrais pas le supporter alors quand il tend son arme pour tirer, je donne un coup rapide dans son bras et la balle termine a terre. Aussitôt, je viens me mettre devant lui, certaine que Pietro ne me viserait jamais. Je suis face à Axl et je le regarde dans les yeux, murmurant un simple "Je suis tellement désolée". Derrière nous, une voix grave se fait entendre : "Eh Nastya chérie, tu bouges oui ? J'ai pas envie de t'abîmer". Je baisse les yeux, honteuse : il ne faudra pas longtemps à Axl pour comprendre que je suis avec eux. Je me recule pour me diriger vers Pietro, m'assurant d'être toujours dans sa ligne de mire pour qu'il ne tire pas. J'arrive devant lui et je dis : "Я зроблю все , щоб догодити , нехай його (YA zroblyu vse , shchob dohodyty , nekhay yoho - Ne fais rien s'il te plait, laisse le)" Je parle en Ukrainien sans m'en rendre compte, mais Pietro, dont le sourire moqueur s'est envolé, ne daigne même pas me répondre : il lève son bras et me donne un coup au visage si fort que tout mon corps s'étale sur le sol. Je saigne du nez et j'aurais sûrement un oeil-au-beurre-noir mais avant de m'inquiéter pour ça, je crie en direction d'Axl : "Pars !" Mais le rire de Pietro me stop net. Je tourne la tête vers lui, et je le trouve à pointer son arme sur Axl : il faut que je fasse quelque chose, et vite. "Nastya chérie, dis au revoir à ton copain, il risque de faire une longue sieste" Un nouveau coup de feu résonne : cette fois-ci, il provient de l'arme qu'Axl m'a donné quelques minutes plus tôt. Je l'avais mise derrière mon dos et je n'ai pas réfléchis une seconde avant de la pointer vers Pietro pour tirer. Je ne suis pas une as, je n'ai tirer qu'une fois auparavant avec une arme, mais j'ai visiblement touché son bras. Je n'ai plus qu'à prier pour qu'Axl sache quoi faire pour nous sortir de là !
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