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 Eh, who do you think you are ?

BREATH OF LIFE :: THE EMERALD CITY :: Capitol Hill. :: Crawford Corporation.
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le membre son message
Nastya Alzire Rojov

Nastya Alzire Rojov
Eh, who do you think you are ?  Empty04.09.16 15:13

Nastya Rojov Damian Crawford
Eh, who do you think you are ?
Statut + Privé.
Lieu + Devant la Crawford Corporation
Date + Début septembre
Moment + Après-midi
Météo + Nuageux
Prévention -18 + Non
Intervention du PNJ + Non (+précisions)
Si c'est un souhait, direction les demandes.
Breath of Life + Tous droits réservés.
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Nastya Alzire Rojov

Nastya Alzire Rojov
Eh, who do you think you are ?  Empty04.09.16 15:38




"Eh, who do you think you are ?"


Vie comme si tu devais mourir demain, apprend comme si tu devais vivre toujours - Gandhi

Ce matin, je me réveille dans un foyer dans lequel j'ai l'habitude d'aller. Je n'aime pas vraiment aller là-bas, ni dans aucun autre foyer, mais c'est le plus sur de tout ceux que j'ai pu faire. Il y a principalement des filles avec moi et l'air de rien, c'est rassurant. Mais je ne m'éternise pas comme à mon habitude et très tôt le matin, j'attrape mon sac à dos, ma guitare ainsi qu'un bout de pain pour me mettre en route : il faut que je trouve un endroit pour me faire un peu d'argent. Mes journées suivent toujours, plus ou moins, cette rengaine : je me lève, je vais faire la manche et je retourne dans un foyer pour dormir. On a vu mieux mais quand on a pas le choix. En sortant, je passe devant une vitre teintée dans laquelle je peux voir mon reflet. Je fais vraiment peur, mes cheveux sont en bataille et j'ai de lourdes cernes sous les yeux. Pour réduire un peu les dégâts, j'attache mes cheveux en une queue de cheval et j'essaye de frotter mes yeux, mais ça ne change pas grand chose. Le seul point positif, c'est qu'on ne distingue presque plus mon oeil-au-beurre noir : Pietro ne m'a vraiment pas raté mais dans 2 ou 3 jours maximum, il n'y aura vraiment plus rien. Je n'ai plus mal, c'est déjà ça. Après avoir pris une grande inspiration, je me remet en route sans trop savoir où j'irais aujourd'hui.

Finalement, ma route me mène jusqu'à la Crawford Corporation. Je ne sais pas vraiment ce qu'ils font à l'intérieur mais toutes les personnes qui passent les grandes portes sont habillés en costume-cravate et portent des mallettes qui doivent coûter plus chère que mon budget nourriture pour l'année. Mais l'avantage quand je viens ici, c'est que les rares personnes qui m'écoutent chanter 2 minutes donnent généralement quelque chose d'assez important -enfin, à mon échelle 2 euros c'est déjà génial. Je ne me met pas non plus devant la porte, la dernière fois que j'ai essayé je me suis fait "gentiment" virée par le vigile. La pauvreté ça effraye souvent les riches. On ne mélange pas les torchons et les serviettes etc etc. Je m'assoie donc de l'autre côté du trottoir, j'allonge ma jambe et je pose ma guitare dessus. Après quelques notes pour accorder la bête, mes doigts bougent et appuient sur les cordes pour en sortir une mélodie de mon répertoire. Au bout de quelques heures, j'ai réussi à amasser 5 dollars et quelques. Ce n'est pas trop mal, j'aurais de quoi prendre un sandwich et payer le dollar nécessaire pour dormir au foyer. Il doit être 17 heures maintenant et beaucoup d'hommes et de femmes d'affaires sortent du bâtiment, alors c'est LE moment pour avoir quelques sous en plus.

Ce fût une bonne journée : j'ai 10 dollars en poche, presque 11. Je jette un coup d'oeil vers l'horloge du bâtiment d'à côté et je constate qu'il est maintenant 20 heures 30. Les rues sont moins pleines que plus tôt dans l'après-midi alors j'en profite pour prendre une bouchée du sandwich que j'ai acheté tout à l'heure et je feuillette un peu le journal qu'une personne n'a donné. Dans la rubrique "Monde" je vois que de nouveaux conflits ont éclaté en Ukraine, rien de bon. Cette nouvelle m'attriste et m'énerve en même temps : je me demande ce que je fais là, pourquoi je ne suis pas restée dans mon pays pour tenter de faire quelque chose. Alors histoire de ne pas me mettre à pleurer ou taper dans le mur, je reprend ma guitare et j'entame une chanson que ma mère m'avait apprise et qui a le don de m'apaiser : The Sound Of Silence de Simon et Garfunkel. En chantant, je remarque que "le blond en costard" passe devant moi. Ce gars, je le vois souvent quand je suis ici, à la Crawford Corporation. A chaque fois, il m'écoute deux minutes et me dépose une liasse de billet : il donne toujours beaucoup trop et cela à le don de m'énerver, je suis sur qu'il le fait histoire de se sentir mieux dans sa vie d'homme riche qui n'a pas besoin de compter les billets. Dans ma situation, je me vois mal refuser mais j'en profite pour distribuer quelques pièces aux personnes que je connais qui comme moi, vive dans la rue. S'il recommence encore ce soir, je ne suis pas sur que ma chanson soit suffisante pour calmer mes nerfs.

Code by Sleepy
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Invité
Anonymous

Invité
Eh, who do you think you are ?  Empty05.09.16 20:51

Nastya & Damian
Eh, who do you think you are ?


   
La journée était passé assez vite. Tellement vite même que pour une fois, je ne l'avais pas vraiment vu passer. Trop occupé par mon travail, par les projets que mon équipe menait de toute part. Des projets ambitieux, intéressant, qui allaient sans nul doute révolutionner l'entreprise. Rien que d'y penser, j'en avais le sourire aux lèvres. Si après tout ceci, il osait encore me traiter de moins que rien... Mais ne pensons pas aux choses blessantes. Il y en a tellement dans ce monde qu'elles peuvent surgir à tout moment et détruire une si belle journée. Il était 20h passé quand je me rendais compte de l'heure et soupirais. Encore une fois, je faisais partie des derniers employés à être encore présent dans le building. Mais pour une fois, je n'allais pas être le dernier. Une de mes collègues travaillaient encore et n'ayant pas envie de rester plus longtemps ici, je décidais alors de partir en le lui signalant. De façon à ce qu'elle se rende compte aussi bien de l'heure que du fait qu'elle pouvait arrêter pour aujourd'hui. Après un très léger sourire, je lui souhaitais bonne nuit et disparaissais dans l'ascenseur; ce dernier filant rapidement vers le hall d'entrée. Comme d'habitude, je saluais les gardes qui allaient passer la nuit à surveiller les locaux et quittais finalement l'entreprise.

Il faisait plutôt bon dehors. Légèrement frais, ce qui faisait un bien fou. J'en profitais donc pour marcher. Ressentir l'air glisser sur mon visage. Les yeux à demi clos parfois, profitant simplement de ce moment de liberté et surtout du fait qu'il n'y avait plus grand monde par rapport à l'après-midi. Doucement, j'avançais, jusqu'à arriver non loin de la guitariste que je voyais souvent dans le coin. Comme à mon habitude, je m'arrêtais alors et l'écoutais. Sans rien faire d'autre. Sans parler. Profitant simplement des mélodies qu'elle créait de ses doigts et de la douceur de sa voix. Une voix que je sentais emprunt de tristesse. De douleur. Je ne connaissais pas cette fille. Seulement de vu. Cependant, j'avais la désagréable sensation que cette dernière avait vécu des moments assez tragiques. Pour ne pas dire horrible. L'écoutais chanter m'apaisait quelque peu. Et à chaque fois, une fois fini, je déposais de l'argent près d'elle. Une façon comme une autre de l'aider. Chose que beaucoup ignorait à mon sujet, c'est qu'une grande partie de l'argent que je gagnais annuellement était reversé à des associations caritatives. Dans le but d'aider le plus grand nombre. J'en étais fier mais ne voulais pas l'étaler à tout bout de champ. Je n'avais pas envie qu'on se mette à dire que je faisais ça de manière intéressé ou je ne sais quoi d'autre. Même si dans un sens je me foutais royalement de ce qu'on pensait de moi, je ne voulais pas apporter de la mauvaise publicité à ses associations et aux personnes qui se dépensaient quotidiennement pour les autres.

Alors que sa chanson se terminait et que ses doigts arrêtaient de glisser sur les cordes de sa guitare, je restais planté devant elle à la regarder longuement, encore bercé par sa mélodie avant de me ressaisir. Je glissais ma main dans la poche intérieur de ma veste avant de la ressortir avec quelques billets. Sans compter, je donnais le tout à la jeune femme en les déposant dans son étui à guitare. Il devait y avoir à tout casser environ $200. Ce qui n'était pas énorme je devais le reconnaître. Du moins avec tout ce que je gagnais je pouvais lui donner beaucoup plus. Mais je n'avais pas davantage sur moi. Et je me doutais qu'elle ne possédait pas un lecteur de carte sur elle. Avec un petit sourire quelque peu gêné, je la regardais une dernière fois sans rien dire puis tournais les talons pour reprendre ma route, mon chemin, et me dirigeais vers mon appartement. Que pouvais-je lui dire ? Je n'en sais rien. Je ne savais pas quoi dire à cette jeune femme. Pourtant ce n'était pas l'envie qui me manquait de lui parler. Après tout, s'être croisé autant de fois n'était certainement pas un hasard. Mais je ne sais pas. Peut-être était-ce mieux ainsi. Elle qui chante, moi qui écoute et paie son travail.
   
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Nastya Alzire Rojov

Nastya Alzire Rojov
Eh, who do you think you are ?  Empty10.09.16 8:57




"Eh, who do you think you are ?"


Vie comme si tu devais mourir demain, apprend comme si tu devais vivre toujours - Gandhi

Mes doigts bougeait doucement sur les cordes de la guitare et je chantais d'une voix plutôt douce. La musique "The sound of silence" ne nécessite pas une grosse voix et c'est mieux ainsi : ce soir je n'ai pas envie de faire des prouesses vocales, j'ai juste besoin de chanter pour m’apaiser. Alors quand je vois le grand blond qui sort souvent tard de la compagnie Crawford, je lève les yeux au ciel. Il est le stéréotype parfait de l'homme riche qui se pense au dessus de tout le monde : enfin c'est comme ça que je me le représente puisqu'il ne m'a jamais parlé depuis tout ce temps. Il se contente de me regarder deux minutes, d'écouter ce que je chante à ce moment, et de laisser une somme bien trop importante pour une chanteuse de rue dans l'étui de ma guitare. Je termine doucement les dernières notes de la musique avant de lever le regard vers l'homme en question, toujours en face de moi. Nous restons quelques secondes à nous regarder dans le blancs des yeux et j'ai envie de lui hurler que je ne suis pas qu'un jukebox et que je peux également discuter, mais je n'en fais rien comme d'habitude. Quand j'étais en Ukraine, je n'hésitais jamais à dire ce que je pensais à qui que ce soit. Mais ici, à Seattle, les choses sont différentes : j'ai bien trop peur de m'emporter et que des flics passent à ce moment. S'ils me demandent mes papiers, je n'aurais plus qu'à courir et ils n'auraient aucun mal à me rattraper. Quand l'homme décide enfin à bouger, ce n'est que pour passer sa main dans la poche de sa veste pour en sortir un paquet de billet bien trop imposant à mon goût. Je ne détache pas mon regard de lui, je ne regarde même pas les billets tomber dans l'étui de ma guitare. Et il se retourne, l'air de rien, pour repartir à sa petite vie. Non mais pour qui se prend t-il ? Et surtout, pour qui me prend t-il ? Pas un mot, pas un seul. Quand je suis sur qu'il ne me voit plus, j'attrape les billets pour compter combien il y a : je ne suis pas très douée avec l'argent américain, quand on a en moyenne 5 dollars par jour pour vivre, c'est difficile d'apprendre plus. Mais je ne suis pas stupide et je comprend vite qu'il y a bien trop la dedans, entre 150 et 200 euros sans doute ! Je m'étais dis 2 minutes auparavant que je resterai calme, mais c'est trop pour moi là. Je refuse d'accepter ça, je ne suis pas une foutu oeuvre de charité qui permet aux riches dans son genre qui tente désespérément de se faire passer pour de bonnes personnes. Je me lève d'un coup, laissant là toutes mes affaires sauf l'argent que je garde bien en main. Rapidement, je me dirige vers lui et je pose ma main sur son épaule pour qu'il s'arrête. Quand j'arrive en face de lui, je comme à regretter ce geste mais je ne peux plus faire demi-tour maintenant. D'un regard de fer, je prend sa main pour y déposer les nombreux billets : "Je n'ai pas besoin de tout ça. Un dollar aurait suffit." Quand je suis énervée, mon accent ukrainien -que beaucoup prennent pour du russe- se fait encore plus entendre. Mais pour l'instant, je m'en fiche. J'ai toujours le regard plongé dans le sien, et j'ajoute : "J'aurais préféré un bonjour à tout cet argent. Si tu as autant de sous à dépenser, il y a plein d'enfant qui meurt de faim dans le monde. J'ai pas besoin de tout ça." J'espère qu'il comprend tout ce que je peux lui dire, parfois je pense que c'est un peu difficile avec mon anglais bancale. Mais le principale, c'est qu'il voit que je ne suis pas vraiment d'humeur à accepter 200 dollars comme si c'était quelque chose de tout à fait normal. L'argent se trouve encore dans ses mains, et je décide de prendre un billet de 5 dollars pour le mettre dans la poche arrière de mon jeans troué : "Ca, c'est très suffisant".

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